Genève face à la crise du logement : agir pour un avenir durable
La crise du logement à Genève impose des défis colossaux, exacerbés par l’enchevêtrement des régulations et la lourdeur administrative. Lors du séminaire « L’Essentiel de la finance » organisé par la BCGE en partenariat avec Immoday, Diane Barbier-Mueller, administratrice chez Pilet & Renaud et députée au Grand Conseil, a souligné les barrières structurelles freinant le développement immobilier dans la région.
Les facteurs critiques incluent une réglementation complexe qui ralentit les projets, faisant qu’aucune construction significative n’émerge en moins de dix ans. Cette inertie complique la réponse rapide aux fluctuations de la demande de logement, accentuée par une forte croissance démographique essentiellement due à l’immigration. En parallèle, Genève subit l’effet de petites constructions, mal adaptées à une urbanisation optimale, et voit ses espaces commerciaux vacants sous-utilisés en raison de restrictions de reconversion.
Diane Barbier-Mueller propose, entre autres, la création d’un groupe de travail qui unirait les acteurs clés du secteur pour résoudre ce qu’on appelle le « syndrome de Gulliver » – une complexité bureaucratique paralysant l’essor de nouveaux projets. Ce groupe viserait à simplifier et accélérer les processus, tout en soutenant des solutions flexibles telles que des logements modulables et adaptables, mieux alignés sur les besoins actuels et futurs.
En conclusion, l’équation est claire : croissance démographique + pénurie de logements = besoin urgent de réformes. Genève doit oser des changements ambitieux pour garantir un avenir urbain durable, préservant à la fois ses espaces vitaux et la qualité de vie de ses habitants.
Pour approfondir le sujet, consultez cet article du Journal de l'Immobilier.
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